L'ivrogne querelleur
Informations diverses
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Paroles

Le lendemain de ma ribote
Je m'en vas au jardin d'amour.
Là j'aperçois un amant
Qu'il s'en vient vers ma maîtresse,
Lui, de tout loin qu'ile m'a vu
M'a présenté des saluts.
Étant tout au long de ces plaines,
C'était pour se moquer de moi.
Oh ! je lui dis : Galant, tu fais choix
D'une tant jolie brunette,
Tu n'te trouveras pas surpris :
Ça sera la mienne aussi.
Si tu l'as, que l'diable t'emporte !
Oui,le diable t'emportera,
Tu n'auras pas ma maîtresse
Quande j'y perdrais la vie !
Retire-toi, bien promptement,
J'entends pas ceux compliments.
Je me retire ô de sa table,
C'était pour avoir du renfort.
Oh ! tout chacun me dit que j'ai tort ;
Oh ! si j'ai tort, que n'on m'y batte !
Ils sont venus, en vérité,
Quatre ou cinq pour m'assassiner.
Et ma maîtresse qui était là.
J'ai posé mon habit bas,
[À ma maîtresse] je lui donne
Et moi j'ai pris mon sabre en main
Pour me battre avec ces mutins.
Références
Collecté auprès de Philibert Berthier à Beaumont-la-Ferrière (Nièvre) en 1878 et rapporté par Achille Millien dans le tome 2 de Chansons populaires du Nivernais et du Morvan en 1992, page 126.
Coirault : 02518 Le lendemain d’une ribote
Échelle : 7 degrés : Gamme mineure mélodique 5671234