Catégorie:Échelles

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Les formules rassemblées sur cette page correspondent aux échelles de tons utilisés dans les mélodies.

Pour caractériser les mélodies, après quelques tâtonnements, trois élements sont utilisés dans Wikitrad. Ils sont empruntés à Jean-Marc Delaunay qui les explique notamment dans l'article Vers une nouvelle musique tonale.

Combien de notes ?

Le premier élément est le nombre de degrés utilisés pour chanter la mélodie.

Pour chanter une chanson comme À la cour du palais seules quatre notes sont nécessaires. Ainsi la mention 4 degrés l'indique.

Dans une mélodie courant sur plus d'une octave, une même note n'est comptée qu'une fois même si elle est jouée à deux octaves différentes. Dans C'est à quinze ans 7 degrés mentionnent que les sept notes d'une gamme diatonique sont utilisées même si deux notes sont utilisées dans deux octaves.

Quels intervalles ?

Les intervalles sont ainsi codés un ton T, un demi-ton D et les intervalles de plus d'un ton sont exprimés en nombre de demi-ton.

Dans cette formule, le premier degré est la note finale de la mélodie. La note finale est dans le cas général la tonique.

Dans cette formule, le nombre total de demi-tons est de douze, qui correspond au nombre de demi-tons d'une note à la même un octave au-dessus. Dans la formule TTDTTTD, cinq fois un ton et deux demi-tons font douze demi-tons.

Dans le cas de modes courts, les intervalles sont augmentés pour aller jusqu'à l'octave supérieure. Dans À la cour du palais la formule DT7DT indique qu'entre la finale et le degré supérieur on a un demi-ton, puis un ton, 7 demi-tons (3,5 tons), puis un ton entre la sous-tonique et la finale.

Quel ambitus ?

La dernière mention renseigne sur l’ambitus de la mélodie. Les degrés sont codés par leur numéro en commençant par la finale. Dans N'o tounba soun mouchoir, les cinq degrés utilisés par la mélodie sont notés 12345. L’ambitus est de cinq degrés consécutifs, tous plus aigus que la finale.

Dans De cu ey lo conchouneto les quatre degrés utilisés sont notés 6712 car les degrés 6 et 7 sont plus graves que la finale.

Dans O Lillo yo'n mertsan, la formule 6-1234 indique que la mélodie n'utilise ni cinquième ni septième degré.

Cette notation rend lisible l'ambitus, les degrés manquants et la position des degrés vis-à-vis de la finale. Si la finale est le degré le plus grave on parle de forme authente (plein jeu pour une cornemuse) ; si la finale se trouve encadrée de notes on parle de forme plagale (entremain pour la cornemuse).

Les échelles de Wikitrad par type

Les échelles diatoniques sont les échelles à 7 degrés des notes sans altérations (ni dièse, ni bémol). On y trouve les échelles suivantes : TTDTTTD, TDTTTDT, DTTTDTT, TTTDTTD, Mode de Sol, TDTTDTT et DTTDTTT. Une échelle non diatonique à 7 degrés TDTTTTD. Les échelles à quatre degrés : D7DTT, DT7DT, TD7DT ; les échelles à cinq degrés : TTD4D3D, TTDT5D, TTD5DT, TT3DT3D (pentatonique majeure), 3DTT3DT (pentatonique mineure), TT5DTD ; les échelles à 6 degrés : TD4DDTT, TDTTD4D, TTDTT3D, TT3DTTD.

Sous-catégories

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