L'autre jour en m'y promenant
Informations diverses
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Paroles
L’autre jour en m’y promenant,
Le long de ce p’tit bois charmant
J’ai entendu la voix d’une bergère
Qui composait une chanson nouvelle.
Tout de loin qu’elle m’a t’aperçu,
Son petit cœur ne chante plus
Chantez, chantez, aimable pastourelle !
Recommencez votre chanson nouvelle !
Hélas ! Comment je chanterais ?
Seule je suis dans ces verts prés
Me faut passer par un épais bocage,
Et j’ai grand peur que le loup fasse rage
Belle, si vous voulez de moi,
Tous les deux, nous passerons les bois
Nous passerons les bois et les bocages ;
Je n’ai pas peur que le loup fasse rage.
Par là nous n’avons rien trouvé,
Qu’un vigneron à travailler
Beau vigneron, que tes vignes sont belles !
Ami, buvons un coup à la bouteille !
Buvons un coup, buvons-en deux,
Car c’est l’ bon vin qui rend joyeux,
À la santé de la jolie bergère,
Qui nous enchante avec sa voix légère !
Celui qui si bien chantera,
De ce bon vin il en aura
De ce bon vin qui fleurit dans nos verres,
Qui réjouit le monde sur la terre.
Références
Chantée par le père Lasson, sabotier, à Vallet (Loire-Atlantique) en mai 1904 et rapporté par Abel Soreau dans le sixième fascicule des Vieilles chansons du pays nantais en 1908, chanson 52. (Lire en ligne).
Coirault : 04613 La bergère à la chanson nouvelle, Laforte : II, F-02 La bergère qui compose une chanson