Les trois filles à marier

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Informations diverses

Paroles : Anonyme
Musique : Traditionnel
Interprètes :
Origine : Ardennes
Danse :
Mp3 :

Paroles

Partition Les trois filles à marier dans Traditions, coutumes, légendes et contes des Ardennes de Albert Meyrac en 1890, page 225.

C’est à la rue du grand pont,
À la cinquième maison,
Il y a trois jeunes filles
À marier l’on dit-on.
Vole, vole, comme la plume,
Légèrement, comme le vent.

La plus jeune, c’est ma mie ;
Elle est belle à la raison.
Je lui demande jour en jour :
Quand est-ce donc nous marierons ?

Nous nous marierons à Pâques.
Quand les jours y seront grands,
Entre Pâques et Pentecôte,
En ce joli mois de mai.

Les lapins sont en garenne,
Les oiseaux sur leurs buissons,
Comme font ces jeunes filles.
Sur les genoux de leurs mignons.

Je ne le dis pas pour moi.
Car pour moi je n’en ai pas ;
Je le dis pour les jaloux,
Dans cette danse il y en a trois.

Si ce n’était que l’honneur des dames,
Je les nommerais tous trois.
Il n’y a pas d’honneur qu’il tienne,
Je vais les nommer tous les trois.

Voici l’un, voici l’autre,
L’aut’ je le liens par les doigts ;
Celui que j’tiens par les doigts,
C’est le plus jaloux des trois.

Références

Collecté dans le pays de Mézières (Ardennes) et rapporté par Albert Meyrac dans Traditions, coutumes, légendes et contes des Ardennes en 1890, page 225. (Lire en ligne)

Coirault : 07216 Les trois jaloux dans la danse, Laforte : I, E-14 Les trois jalouses (ou jaloux)