Les adieux à Rosalie
Informations diverses
|
Paroles
Oh, ce que j’ai donc de malheur,
De chagrin dedans le cœur,
Quand je pense à ma maîtresse,
Je ne peux pas me consoler,
Tant d'amitiés que j’ai pour elle,
Rosalie, tu m’as trompé.
Si tu m’as trompé, Rosalie,
Ce n’est pas ton bel esprit,
Ce sont tes parents et les autres gens
Ton bonheur et ta beauté
Ce ne sont pas tant d’efforts
Rosalie, ah, de t’aimer.
Ah, souviens-toi Rosalie,
Quand nous étions dans la prairie
Tu ne faisais que de sourire ;
Souviens-toi du temps passé.
Adieu donc, charmante blonde,
Nos deux cœurs sont séparés.
Aime-moi, aime-moi pas,
Pour moi, je ne m’en soucie pas.
Je suis encore assez jeunette,
Je n’ai pas encore quinze ans.
J’ai encore le temps d’attendre
Pour y plaire à d’autres amants.
Références
Collecté à Beaumont-la-Ferrière (Nièvre) auprès de Thomas Gilbert, dit Colas en 1878 et auprès du père Loisy en 1879 et rapporté par Achille Millien et Georges Delarue dans le tome 2 des Chansons populaires du Nivernais et du Morvan en 1992, page 132.
Chant par Berny Trad School sur l'album Belles Villes en 2018 (Youtube), par Osmonde en 2018 (Youtube), par Blanche Épine en 2020 (Youtube).
