C'est à quinze ans
Informations diverses
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Paroles
C'est à quinze ans que tu m'as trouvée belle,
Tu m'as ravi ma beauté, ma fraîcheur,
Mais à vingt ans, tu ne fus plus fidèle,
D'autres que moi auront plus de bonheur. La la la la
Tu vas au loin chercher une autre aimante,
Porte-lui bien les respects qu'on lui doit,
Et garde-toi d'une amour inconstante,
Ou bien dis-lui que tu ne m'aimes pas.
Pour tes parents, sans doute tu me quittes,
Mais dans ton cœur garde mon souvenir.
Que t'ai-je fait, ingrat, pour te déplaire ?
Je t'ai aimé et ne peux te haïr.
Quel est ce Dieu qui m'a créée si belle,
Qui m'a donné un cœur aussi bien fait ?...
Du papillon, tu es le vrai modèle,
Tu ne te plais jamais qu'à voltiger.
Sous un bosquet, non loin de ton empire,
Reviens, reviens, réparer ton erreur.
Viens, je t'en prie, vers celle qui soupire,
Ton souvenir est gravé dans son cœur.
En traversant ces vallées et ces plaines
J'ai z'entendu le rossignol joyeux.
Il me disait de sa voix la plus pleine :
Les amoureux sont souvent malheureux.
Références
Texte collecté auprès de L. Christie à Berlincourt (Jura), G. Périnat à Courrendlin (Jura) et C. Imer à Neuveville (Jura), mélodie collectée auprès de L.Chappuis et J. Juillerat à Porrentruy (Jura). Rapporté dans le premier fascicule des Vieux airs, vieilles chansons recueillies et publiées par la Société jurassienne d'émulation en 1916, page 57.